Accueil > Droit du Travail > La rupture conventionnelle > Nullité de la rupture conventionnelle en cas de harcèlement

Nullité de la rupture conventionnelle en cas de harcèlement

Une salariée a été engagée par une société en qualité d'agent administratif et commercial le 10 juin 2011.

Les parties ont signé une convention de rupture conventionnelle du contrat de travail le 28 avril 2014.

La salariée a saisi la juridiction prud'homale pour solliciter la nullité de la rupture conventionnelle.

La cour d'appel a prononcé la nullité de la rupture conventionnelle. Selon les juges, un salarié peut obtenir l'annulation de la rupture de son contrat de travail dès lors qu'il établit qu'elle est intervenue dans un contexte de harcèlement moral, sans avoir à prouver un vice du consentement.

La Cour de cassation casse l'arrêt en considérant qu'en l'absence de vice du consentement, l'existence de faits de harcèlement moral n'affecte pas en elle-même la validité de la convention de rupture conventionnelle.

Dès lors, le salarié qui entend obtenir la nullité de la convention qu'il a signée doit prouver que le harcèlement moral qu'il subissait a altéré son consentement.

Cass. soc., 23 janv. 2019, n° 17-21.550

Avocat à la Cour d'appel

de Paris, depuis 2014.
J’accompagne tant des employeurs
que des salariés en droit du travail.

Vous assister devant

le conseil de prud'hommes,
le tribunal des affaires de sécurité sociale
ou le tribunal correctionnel.

Un avocat basé à Paris

Pouvant plaider devant les conseils de
prud'hommes de Paris et de province.

Vous souhaitez prendre rendez-vous ?

Nous écrire
Avocat droit du travail - droit pénal
262, boulevard Saint-Germain 75007 PARIS
Fax. +33 (0)1 84 25 66 95
L'accueil téléphonique du cabinet est assuré sans interruption du lundi au vendredi de 8h00 à 20h00 et le samedi de 8h00 à 12h00.