Au cours d'un entretien disciplinaire, un salarié a agressé le gérant de la société en lui portant un coup de tête entraînant un traumatisme crânien avec une incapacité totale de travail de 15 jours et 7 points de suture.
En cause d'appel, le salarié n'a produit aucune pièce pour justifier de ses allégations selon lesquelles il n'aurait fait que répondre à la provocation du gérant.
L'employeur, quant à lui a versé aux débats deux attestations de salariés qui affirment que, suite à un échange verbal houleux, le salarié a fait semblant de quitter l'entreprise pour faire demi-tour et assener par surprise un coup de tête au gérant.
La faute lourde est caractérisée dès lors qu'il y a intention de nuire à l'entreprise ou à ses dirigeants.
La cour de cassation a considéré que :
Cass. soc., 28 mars 2018, n°16-26.013
de Paris, depuis 2014.
J’accompagne tant des employeurs
que des salariés en droit du travail.
le conseil de prud'hommes,
le tribunal des affaires de sécurité sociale
ou le tribunal correctionnel.
Pouvant plaider devant les conseils de
prud'hommes de Paris et de province.