Un salarié était auditionné en garde à vue dans le cadre d'une procédure d'enquête à la suite d'une plainte de son employeur pour des faits de détournements de fonds commis au cours de l'exécution du contrat de travail.
Au cours d'une confrontation organisée par des gendarmes saisis, le salarié a eu un geste de menace d'égorgement à l'égard de l'employeur et l'a ainsi directement menacé de mort.
La Cour de cassation a considéré que le geste du salarié procédait d'une intention de nuire caractérisant une faute lourde.
Selon une jurisprudence constante, la faute lourde est celle commise par un salarié avec l'intention de nuire à l'employeur ou à l'entreprise. Une menace de mort constitue vraisemblablement une intention de nuire à son employeur.
Cass. soc., 4 juil. 2018, nº 15-19.597
de Paris, depuis 2014.
J’accompagne tant des employeurs
que des salariés en droit du travail.
le conseil de prud'hommes,
le tribunal des affaires de sécurité sociale
ou le tribunal correctionnel.
Pouvant plaider devant les conseils de
prud'hommes de Paris et de province.